« Amusant, sautillant, vivant, espiègle un peu, tout simple, mais avec quelque chose parfois d’un peu plus tendu dans le fond ». Editions Alidades, E. Malherbet.
« Votre écriture, votre façon de vous exprimer, tantôt amusante, voire espiègle, tantôt sérieuse, pétille d’originalité. EOA, vous êtes un électron libre, restez-les ! C’est de la différence que jaillissent les plus beaux chefs-d’œuvre ». An Mazer Poésies, Annie Avril.
« C’est sautillant et gai. Quelle légèreté et quelle joyeuseté ! Simplicité et fraîcheur. C’est décousu et charmant ». Editions Chloé des Lys.
– 2011 : Poésie Orbitale : poèmes et dessins d’éoa : auto édition
– 2016 : Poèmes insolites : Editions Chloé des Lys : en vente sur www.editionschloedeslys.be
– 2017 : nouveau recueil en cours
POESIE ORBITALE
POEMES INSOLITES
SEIN PLACIDE
Et quand
les nuages en bandes organisées
soulèvent le grillage
je marche sur la plage.
Les bruits.
(Regarder avec prudence)
peuvent à nouveau circuler.
L’ondée.
Les yeux des branches diamants
les hirondelles perles de linge.
Le fil adolescent s’étire
soie blanche et se déchire.
Il se réveille
on dirait une femme.
Ses muscles vaillants m’auraient emmurée
(Mon maître gluant se léchait les pieds).
Le ciel.
Un rouleau abasourdissant.
Les élytres à deux pas au-dessus de nos têtes
battaient la galette du soleil.
SÈTE
La femme au sexe vert
anguille sous roche.
Aurait voulu garder
une petite vie éphémère.
Dans l’écrin
sens des aiguilles d’une montre
cercle africain
jusqu’au cri rassis de la mouette.
Mais à quatre heures
plus de bras plus de ventre
les seins dardent leur pointe.
Les grandes ailes disparaissent.
La mer ridée applaudit
dahlias jaunes, géraniums rouges.
ORDONNANCE
Toutes les poulettes
ont vu ce jour
pousser leurs dents.
Une armée de preux chevaliers
a débarqué
dans son appartement.
En rêve
le pré bleu
feu de ses yeux
a déposé des ailes
sur un éléphant
décollé le ciel
du firmament.
Finalement
alors qu’il s’apprêtait à partir
reposa sa tête
stratégiquement.
TSANTSA
Dans un grand champ
de caravanes
allez la retrouver.
Une eau troublée.
Une vanne.
Entre ses mains
le livre à plat
absorbe les maux.
Mais le plus souvent
le vent la traverse.
Les loupiotes ne savent rien.
L’orage gronde
western blanc.
La sauver ?
Coule vers moi
sa forte
poignée de cheveux.